Après le blog et l’émission de radio, Julien Baldacchino décline le concept ‘bav(art)dages’ en roman, ou plus exactement en nouvelle. Au-delà de l’ histoire, ce livre bavartdages est en soi un joli objet, imprimé avec soin par la maison d’édition les Eclairs.
Dès le début de l’histoire, le narrateur nous prévient ‘je ne suis pas très bavard‘. Ah ? Vraiment ? Mais alors pourquoi ce livre s’appelle-t-il justement ‘bav(art)dages’ ?
L’histoire d’une rencontre
Tout d’abord, l’originalité de cette histoire tient à son narrateur. Il ne s’agit pas d’une personne, mais d’un tableau, une œuvre d’art. Ainsi ce tableau nous raconte les coulisses de sa création, l’entente avec les autres œuvres. Il entre en communication avec nous, les humains, alors écoutons-le.
On se laisse prendre au jeu de cette rencontre entre le tableau de Hallgrimur Helgason et ce jeune homme qui découvre le monde de l’art.
Un livre, objet d’art
Ensuite, le livre est très agréable à manipuler, il s’en dégage un raffinement. Un soin a été porté aux détails.
Le papier est épais, la reliure est réalisée avec un fil rouge. De plus, j’ai bénéficié sur mon édition d’une couverture supplémentaire, noire et dorée, pour apporter un peu de classe, dans la bibliothèque.
Enfin, le livre est savamment illustré par Thibaut Rassat. Ces dessins interviennent au fil de la lecture. Il ne s’agit pas d’un album, on a l’impression de notes prises par l’illustrateur, laissé dans le livre. Comme si ce livre bavartdages avait eu son propre vécu avant d’arriver dans nos mains.
Pour approfondir le sujet :
- Retrouve le narrateur, le tableau de Hallgrimur Helgason, dans le premier article du blog Bav(art)dages
- Relis l’échange de l’auteur Julien Baldacchino sur PiGMENTROPiE