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Rencontre avec Coline, fondatrice de Artips

Je présentais ici même le concept de la newsletter d’Artips, que j’adore.

C’est donc tout naturellement vers Artips que je me suis tourné pour réaliser ma première rencontre sur pigmentropie. J’ai reçu une réponse pleine de bienveillance de la part de Coline Debayle, la fondatrice associé du projet.

Le projet Artips

[Elize] Comment est né votre projet? 

[Coline] Artips est né d’une frustration commune avec Jean, mon associé. Nous souffrions du fait qu’il est difficile de trouver du temps pour se cultiver et aller voir des expos en ayant un emploi du temps de jeunes actifs. Je finissais mes études à Sciences Po et Jean se levait tous les matins pour lire de l’histoire de l’art avant d’aller travailler pour développer des solutions numériques.

[E] L’idée que vous en aviez et le résultat actuel sont-ils en cohérence? 

[C]Tout à fait. Bien sûr, nous avons connu des développements auxquels nous n’aurions jamais pensé au départ mais l’esprit de départ reste le même et c’est cela qui fait notre succès. Nous imaginons de nombreuses nouvelles offres mais toujours en respectant nos valeurs et en suivant notre idéal de départ :

Rendre l’art plus accessible et le découvrir en s’amusant !

[E] Quelles sont les perspectives d’évolution pour ce projet? 

[C] Nous travaillons en ce moment sur différentes évolutions :

  • Le développement à l’international, nous avons déjà lancé Artips en anglais et nous souhaiterions lancer les versions italiennes et espagnoles d’ici peu. Artips est lu dans plus de 110 pays et nous comptons bien aller encore plus loin !
  • De nouvelles offres : nous travaillons à transposer le ton Artips dans le monde physique. Après avoir publié deux livres, nous venons de lancer les visites guidées au ton Artips ainsi que des conférences thématiques sur l’histoire de l’art et sur les rapprochements entre le monde de l’art et celui de l’entreprise. Nous lancerons d’ici peu une application Artips, pleine de nouvelles surprises !

Les interlocuteurs d’Artips

[E] Comment définiriez-vous vos “clients”? 

[C] Artips s’adresse aux lecteurs dits « curieux ». A partir de cela, nous avons parmi nos lecteurs des personnes de tous âges et de tous horizons. Que vous soyez novices ou expert en histoire de l’art en passant par l’amateur éclairé, Artips s’adresse à tout le monde de la même façon !

[E] Quels sont vos alliés ? 

[C] Nos meilleurs alliés sont justement nos lecteurs. C’est grâce à eux qu’Artips évolue chaque jour. Nous avons la chance d’avoir un lectorat très réactif, qui prend le temps d’interagir avec nous, de nous donner leurs impressions et c’est ce qui nous permet de nous adapter et de nous améliorer petit à petit.

De plus, ce sont eux qui, en parlant d’Artips à leurs proches, leurs amis, leurs collègues, etc… permettent à Artips de se faire connaître et de toucher toujours plus de nouveaux passionnés d’arts !

Les enfants et Artips

[E] Le projet pourrait-il s’adresser aux enfants ? 

[C] Artips est déjà un « produit culturel » qui se partage en famille. Notre ton est suffisamment accessible pour que les anecdotes racontées parlent également aux enfants. Certains de nos lecteurs nous ont d’ailleurs dit que nos anecdotes remplaçaient déjà la « petite histoire » du soir !

[E] Quelle serait la principale chose que vous changeriez si vous adaptiez votre projet pour des enfants ?

[C] Nous travaillons actuellement à un format vidéo qui peut tout à fait être décliné à l’univers des enfants. Raconter les petits secrets des œuvres dans des vidéos colorés et amusantes pourra plaire aux petits comme aux plus grands !

L’économie du projet

[E] Quel est votre modèle économique?

[C] Notre modèle économique contient deux volets :

  • Un volet B2C avec à nos produits dérivés : les livres Artips, les Hors-Séries révélant les 10 secrets d’une expo, les visites guidées, les conférences, etc…
  • Un volet B2B : nous travaillons avec de grandes entreprises comme la BNP Paribas ou la SNCF par exemple, nous rebrandons nos anecdotes à leurs couleurs afin qu’ils puissent les diffuser en cadeau à leurs employés et à leurs meilleurs clients. Nous travaillons également avec des musées et institutions culturelles comme le Musée d’Orsay ou en encore le Musée du Jeu de Paume, nous mettons en valeurs des œuvres de leurs collections et leurs campagnes de crowdfunding pour les restaurations ou acquisitions d’œuvres dans des anecdotes spéciales que nous envoyons à nos 90 000 lecteurs.

[E] Vous permet-il d’en vivre? 

Effectivement, nous avons réussi à dégager nos premiers salaires il y a quelques mois. Nous travaillons à 100% pour Artips.

Vivre Artips, c’est vivre une aventure quotidienne. Nous ne savons jamais quelle nouveauté nous apportera la semaine à venir, tout bouge extrêmement rapidement et c’est un environnement particulièrement stimulant !

[E] Pour finir en couleur, quel est votre pigment préféré?

Un beau vert, la couleur de la nature et de l’espoir correspond bien à mon état d’esprit actuel.

 

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