Je fourmille d’idées pour rendre le monde de l’art plus accessible et en voici donc une parmi d’autres : la vente d’art en réunion sur le principe des célèbres boites en plastique.
Je vous propose de voir comment on pourrait transposer les ventes Tupperware au marché de l’art, ce sera donc sous le nom de code « TupperwART ».
Les participants
L’hôte invite à son domicile entre 5 et 10 personnes parmi ses connaissances : famille, amis, voisins. Un expert/vendeur se joint à eux pour mener la réunion et réaliser les ventes.
L’animation de la réunion
Le vendeur propose une activité ou une démonstration. Ici, on ne va pas confectionner de gâteau ou de crème. On pourrait imaginer une activité interactive invitant les participants à créer, à reproduire, découvrir les techniques, commenter une œuvre en prenant un thé ou un café, en permettant à chacun de s’exprimer. L’ambiance doit être détendue et bon enfant.
La présentation des produits et la vente
C’est là qu’on entre dans le vif du sujet. Que vendre lors de ce genre de réunion? Je pense que les prix doivent s’échelonner entre 20 et 500 Euros. Le principe est de rester accessible, tout en offrant des produits de qualité.
Pour 20 Euros, évidemment, on n’aura pas une toile monumentale originale. Mais on peut imaginer avoir une aquarelle format carte postale. Je pense qu’il pourrait être proposé aussi la rencontre d’artistes ou la visite d’atelier. A partir de 200 Euros, on peut tout à fait trouver des peintures au format modeste qui serviront à décorer les intérieurs.
Il existe dans toutes les régions de France une multitude d’associations et de clubs de peintures, sculptures et également des artistes professionnels ou amateurs. Les vendeurs tupperwART pourraient s’associer à des structures locales pour leur proposer un débouché.
Tisser un réseau local
Le succès de Tupperware est dû à son système de distribution plus qu’à la qualité de ses produits, même si celle-ci n’est pas négligée. Ce système de vente a traversé les années et les crises. Son succès n’est plus à démontrer.
Je suis persuadée qu’une entreprise de ce type pourrait fonctionner en se basant sur un marché de l’art hors des circuits conventionnels. Un marché de l’art axé sur une appréciation simple de l’art (j’aime/j’aime pas) dans un but de décorer son intérieur et non de capitaliser ou de spéculer.
Même en local, l’offre des artistes est variée. Les expositions des associations d’art réservent de bonnes surprises, les techniques sont variées.
Comme d’habitude, si vous avez l’âme d’un entrepreneur et que vous cherchez un associé pour monter ce business, pensez à moi.
Je veut vendre mes dessins…