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Comment créer du street-art légal ? (1/3) L’officiel et les nouvelles technologies

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Le street art me surprend et m’amuse. Je le fais découvrir régulièrement sur PiGMENTROPiE. Maintenant, il est temps pour moi aussi, de tenter cette expérience.

Mais je rappelle que j’ai une famille. Donc sortir incognito en pleine nuit, on oublie. Je suis déjà allée au centre pénitentiaire de Ducos (où j’ai vu cette sculpture d’Hector Charpentier), mais pas en tant que détenue et je préfèrerai que ça continue ainsi.

Alors, j’ai fait un tour d’horizon des pratiques légales de street-art. Les idées alternatives ne manquent pas. Je souhaite partager ici ces découvertes. Je les ai organisées en 3 parties :

  • Le street-art ‘officiel’ et nouvelles technologies
  • L’upcyclage
  • La création par le retrait

Ce n’est pas exhaustif évidemment. Mais ça me permet de balayer ces quelques idées. Et à la fin, je te raconterai ce que je retiens pour mon projet street-art. Je commence le projet en parallèle. Suis-moi sur Twitter ou FB pour le vivre avec moi.

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Esiro | Street-Art | Trois Ilets

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A la fin janvier, sont apparus des graffitis sur les murs des Trois Ilets avec pour principal objet une signature du nom d’Esiro. Impossible de les manquer, ils sont bien en évidence, sur l’axe principal du côté de l’Anse Mitan. J’en ai vu également quelques-uns vers Petit Bourg (Rivière Salée).

Ces représentations ont attiré mon attention et je m’y suis intéressée. A une exception près, les murs choisis sont bruts, sans crépis. Il n’y a donc pas vraiment de dégradation dans le sens où ces murs sont inachevés (depuis plusieurs années pour certains). Pour autant, je n’oublie pas qu’il s’agit de vandalismes réalisés sur des propriétés privées ou publiques sans autorisation des propriétaires.  Continuer la lecture de Esiro | Street-Art | Trois Ilets

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Nuxuno Xän | street art | Fort-de-France

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Reprenons la découverte du street art de Fort-de-France. Je vous parle aujourd’hui de Nuxuno Xan aussi connu sous les noms de Nüx ou de Xanoy. J’ai choisi de le nommer Xän pour la suite de l’article.

Il appartient au collectif NPL – Mada Paint, très actif au niveau du street art martiniquais. On retrouve donc la signature Xän (ou tous les autres pseudos cités) parfois en solo, et parfois en collaboration avec un ou plusieurs autres artistes. Il est prolifique et on retrouve sa signature sur une multitude d’œuvres à Fort-de-France et en dehors. Il a par exemple réalisé la fresque lespri Khokho aux Trois Ilets. Continuer la lecture de Nuxuno Xän | street art | Fort-de-France

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B.Bird | Street art | Fort-de-France

Quand j’ai découvert l’exposition de Ronald Cyrille, je pensais ne pas avoir croisé ses œuvres dans les rues de Fort-de-France. Et pourtant si. Mais je n’avais  pas repéré le style et la signature de B.Bird.

Depuis, je remarque régulièrement son travail, ces traces sont effectivement très nombreuses et variées à Fort-de-France.

Je vais tenter de les classer, cela pourra paraître réducteur, mais il me fallait trouver une manière de les présenter. Continuer la lecture de B.Bird | Street art | Fort-de-France

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l’Atlas | street-art | Fort-de-France

street-art l'atlas fort--de-france martinique

Après le travail du barcelonais Kenor, nous continuons notre promenade foyalaise avec l’artiste parisien Jules Dedet alias l’Atlas.

Le travail est graphique, des lignes verticales et horizontales rouges sur fond blanc, quelques carrés viennent ponctuer l’ensemble. Continuer la lecture de l’Atlas | street-art | Fort-de-France

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Kenor | Street art | Fort-de-France

street art - geometrie - rouge

Les signatures des graffitis ne permettent pas toujours d’aboutir facilement à un résultat, car elles peuvent être absentes ou difficilement déchiffrables. Les cartels [ces petits panneaux placés à proximité des œuvres pour identifier leur auteur, leur nom  et la technique utilisée] des musées ou des galeries, sont tout de même super pratiques. Avec un peu de persévérance et beaucoup d’Internet, j’ai réussi à identifier quelques artistes dont les œuvres m’ont interpellée à Fort-de-France.

Nous visitons donc Fort-de-France sous le thème du street art. Nous avions déjà vu  une sélection de graffitis, j’avais également découvert le travail de Ronald Cyrille [nous y reviendrons car j’ai trouvé plein de graffitis signés B.Bird].  Je vais réaliser plusieurs focus individuels sur des graffeurs. Pour aujourd’hui, nous découvrons le barcelonais Kenor.

Pour cet artiste, le style n’est pas celui qu’on retrouve habituellement en street art. Il s’agit d’un travail abstrait basé sur des éléments géométriques. Il se crée un équilibre coloré. L’absence de cadre fait presque penser que ces formes sont des mobiles, suspendus dans l’air. Cela est peut-être aussi lié à la légèreté des traits ou l’impression de voir à travers puisque l’arrière-plan est le mur.  Continuer la lecture de Kenor | Street art | Fort-de-France

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Le street-art colore la ville [5 pointz – New York]

Après Fort-de-France, nous continuons la découverte du street art à New York.

Lors de mon deuxième séjour à New York en 2012, j’avais axé ma découverte de la Big Apple sur le street art. Il faut dire que New-York concentre beaucoup d’artistes en tout genre, des plus huppés au plus populaires.

Il m’apparaissait indispensable de me rendre au site 5 pointz, qui se définissait comme la Mecque du street art. J’ai donc fait mon pèlerinage du street art là-bas. Mais le street art ne se limite pas à ce lieu, on le retrouve partout dans la ville.

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Le street art colore la ville [Fort-de-France]

street art fort-de-france Xan

J’adore le street art pour ces principales raisons :

  • Il est libre, et peut même être illégal puisque les artistes n’ont pas nécessairement les autorisations pour peindre là où ils le font. Quand je dis libre, j’entends les différentes acceptions du mot : celui de la liberté de créer sans contraintes, mais également celui de l’expression “libre de droit”.
  • Il est offert à tous, gratuitement. Exposé dans l’espace public, il vient au-devant du public, et n’attend pas que le public vienne à lui.
  • Il est divers, hétéroclite. Les techniques ne se limitent pas à la bombe aérosol. Il y a également des collages, le tricot et tout ce qui passe dans l’imagination des artistes. Les supports également varient : murs, poteaux, trottoirs, panneaux, fissures, métro etc.
  • Il est dans le monde actuel. Il s’inscrit dans la ville et dans la vie. Il pose des questions sur la société, il peut susciter des réactions. Il n’a pas de limite, on le retrouve à New York, mais aussi à Bagdad.
  • Il est drôle, vrai, engagé parfois. Il est presque toujours inattendu.

Parfois dénigré, le street art est un réel mouvement artistique. Il a également des personnalités phares, je citerai en vrac : Ernest Pignon-Ernest, Banksy, Miss. Tic, Invader, Keith Haring pour ceux qui me viennent à l’esprit, mais la liste est longue. La majorité des artistes sont anonymes.

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