Publié le Laisser un commentaire

Super Mamika : une super découverte

super mamika epinards sacha glodbergerer super mamie personne agee wonder woman

Tout commence à la médiathèque. Un livre attire mon attention : il se nomme “Super Mamika“.

En couverture, une photo d’une “wonder mamie” aux commandes d’un tapis de course. Sa cape flotte au vent, la femme est elle-même en lévitation. En une photo, je suis transportée dans l’univers intime et loufoque de Sacha Goldberger et de sa grand-mère.

super mamika pouvoir power woman personnes agees goldberger photo

Pourquoi Super Mamika est si attachante

Super Mamika est drôle ! On aimerait l’avoir comme grand-mère !

Ou on aimerait voir sa grand-mère être capable de se déguiser en wonder woman, ou simplement en sapin de Noël !

Les détails de décors sont travaillés. Les situations sont loufoques et absurdes.

Pourquoi je l’adore

Au-delà des sourires qu’elle nous arrache, Super Mamika nous pose des questions sur différentes thématiques souvent éludées dans la vie quotidienne :

  • La place des personnes âgées dans la société. Les mises en scène nous montrent comment le monde qu’on a l’habitude de voir dans les média est orienté vers les jeunes. Et par contraste, quand on place une personne âgée dans ce même contexte, on ressent un anachronisme.

super mamika pouvoir power woman personnes agees goldberger photo épinards grand-mère

  • La solitude. Les photos mettent en scène Super Mamika seule, à table, par exemple, ou encore avec une poupée gonflable
  • Le culte du corps parfait : Super Mamika fait du sport, va à la plage. Elle bronze sous le transat avec ses mi-bas couleur chair.
  • Et ainsi de suite. Chaque photo peut faire l’objet d’une analyse sur notre société.

Malgré ces sujets profonds, l’humour et l’auto-dérision qui prime. Il en ressort une vérité qu’on a tendance à oublier :

les vieux aussi ont le sens de l’humour !

Super Mamika inspire

Quelle ne fut pas ma surprise de croiser Super Mamika à l’exposition “Légendes Urbaines” de la base navale de Bordeaux !

Ce personnage a été repris par Jef Aérosol.

super mamika jef aerosol legendes urbaines


Pour en savoir plus : Le site de Sacha Goldberger

Publié le Laisser un commentaire

Je rêve de peindre avec l’IKB

ykb peindre avec klein bleu

Rien n’est plus tentant que l’inaccessible. En l’occurence, pour moi, cet inaccessible se résume en 3 lettres : IKB, pour International Klein Blue.

L’IKB a été conçu par Yves Klein et Edouard Adam (marchand de couleurs). Il ne s’agit pas d’une couleur (le bleu outre-mer), l’IKB est la peinture-même qui donne aux tableaux et sculptures une vibration forte, quasi-envoutante.

I have a dream

Mon rêve, en tant que peintre, serait de disposer de cette peinture. J’aimerais en avoir à profusion.

Cette couleur est tellement puissante qu’elle a besoin d’espace pour s’exprimer.

yves klein monochrome ikb peinture bleue bleu blue
Yves Klein, monochrome

Je voudrais en disposer sans limite. Pas question de se limiter à un seul tube et ne pouvoir appliquer que quelques touches sur certains tableaux.

Non, je voudrais en repeindre des murs entiers : un mur du séjour, le plafond de ma chambre, les fenêtres en bois (même si j’ai des volets en alu).

Ma maison entière deviendrait une œuvre d’art.

Je vivrais dans une œuvre d’art. Quel bonheur !

J’utiliserais cette teinte pour mes stylos et écrirais en IKB les formulaires administratifs ou les cartes de vœux.

Bref, je le déclinerais à foison.

Le bleu, toujours le bleu

Qu’il s’agisse de Kandinsky ou de Klein, le bleu est associé à la spiritualité.

Pour citer Yves Klein :

Toutes les couleurs amènent des associations d’idées concrètes, matérielles et tangibles, tandis que le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu’il y a de plus abstrait dans la nature tangible et visible.

J’use et j’abuse de bleu, sous toutes les nuances dans mes tableaux.

Cette couleur me rassure car elle présente une gamme du bleu très pâle au bleu très profond qui offre de larges possibilités sans quitter la couleur. C’est impossible par exemple avec un jaune avec lequel il sera compliqué d’aller dans le foncé, ou même avec le rouge où on prend le risque de passer par le rose.

tableau Elize encre mer relief vague
Tableau d’Elize – 20 x 20 cm – Encre en relief sur toile

Si je pouvais ajouter l’IKB à mes nuances de bleus déjà disponibles, assurément, je ne peindrais plus que du bleu !

Et toi, quel est ton rêve d’artiste ?


Pour en savoir plus sur Yves Klein :

 

Publié le Laisser un commentaire

Camille Claudel : 5 moyens de la (re)découvrir

Camille Claudel la Valse sculpture esquisse Elize

Le plus souvent, je m’intéresse d’abord aux œuvres d’un artiste, le contact passe au travers de son travail. Et puis, il vient un moment où je me demande qui est l’artiste derrière ces œuvres. Petit à petit, les informations se croisent, se répètent et je me les approprie. Connaître le contexte qui a conduit à la création  enrichit ma compréhension de son travail.

Il en est ainsi pour ma découverte de Camille Claudel. Mon premier contact a été au musée Rodin, à Paris, en 2006 environ.  Puis, en aout 2016, au musée Sainte-Croix de Poitiers, lors de l’exposition “Belles de jour”. En mars 2017, lors de la communication autour de l’ouverture du musée Camille Claudel, j’ai dessiné une série d’esquisses représentant ses sculptures et j’ai voulu en savoir plus sur cette artiste.

J’ai emprunté à la médiathèque son catalogue raisonné, j’ai visionné le film Camille Claudel.

Dessiner et reproduire les sculptures m’a permis de m’approprier la finesse de son travail.  Continuer la lecture de Camille Claudel : 5 moyens de la (re)découvrir

Publié le Laisser un commentaire

Un enfant peut le faire : taches de peintures sur une toile

elize peinture grande format

Un enfant peut le faire!” : Effectivement, sauf qu’on le lui interdit.

Un adulte n’ose pas le faire : l’enfant qu’il était a intégré que c’était interdit.

Quel dommage de se priver d’un moment de liberté et de lâcher-prise !

J’ai réveillé l’enfant en moi, j’ai envoyé valser, par avance, toutes les remarques sur l’inintérêt de ces peintures. Elles ont un effet libérateur tellement puissant.

Cette série de peintures se base sur des jets d’encre liquide directement sur la toile. J’explique comment et pourquoi j’en suis venue à la créer.

Techniquement facile

En théorie, ses tableaux sont très simples à réaliser :  Une toile et de l’encre (de plusieurs couleurs, c’est mieux) suffisent.

tableau toile elize jet de peinture encre bleu rouge blanc
Tableau d’Elize – 40 x 40 cm – Encre sur toile

En pratique, pour obtenir des effets intéressants et variés, il importe de maîtriser la réaction des encres sur la toile, et entre elles.

J’ai travaillé sur la toile humide, et sèche pour travailler des rendus différents.

tableau vegetation printemps jet peinture gouttes projection action painting pollock
Tableau d’Elize – 146 x 146 cm – Encre sur toile

Je n’ai rien inventé (et je ne le prétends d’ailleurs pas) : Pollock et ses action paintings se sont emparés de moi. Il existe néanmoins beaucoup de différences entre ses œuvres et les miennes, alors je ne vais pas prolonger la comparaison.

Un ingrédient essentiel : ne pas avoir peur d’en mettre partout

Je réalise que j’ai pu produire ses toiles parce que j’étais en plein air, dans mon jardin.

En image, les ingrédients utiles : des encres acryliques et aquarelles, de l’eau, des pinceaux et des pipettes.

materiel toile encre pinceau palette
Toile, encres, eau et pinceaux en plein air

Je n’avais donc pas à me soucier que de l’encre coule sur le sol.

toile noir rouge action painting gouttes giclure projection peinture encre
Tableau d’Elize – 40 x 40 cm – Encre sur toile

Et ainsi, j’ai eu l’espace suffisant pour réaliser des formats très grands (deux tableaux carrés de 146 centimètres de côté)

tableau projection peinture bleu encore rouge blanc
Tableau d’Elize – 146 x 146 cm – Encre sur toile

Une seule préoccupation : allier les couleurs

Finalement, cette pratique permet de fixer son esprit sur une seule contrainte : s’assurer que les couleurs trouvent leur place les unes par rapport aux autres.

tableau pastel rose violet bleu elize gouttes giclure dropping action painting
Tableau d’Elize – 40 x 40 cm – Encre sur toile

Alors, quand commences-tu à redevenir enfant ?

Découvre mon travail artistique actuel sur ma boutique.

Publié le Laisser un commentaire

Camille Claudel : pourquoi elle m’inspire

Camille Claudel la Valse sculpture esquisse Elize

Camille Claudel m’inspire. Je ne me lasse pas d’esquisser ses sculptures.

Cette artiste me fascine toujours autant. Je prends ces œuvres comme source de mes esquisses avec plaisir.

La série que j’ai réalisée l’année dernière suscite un intérêt constant. Les dessins ont été dispersés de part le monde : j’en ai envoyé en Grèce, aux Pays-Bas et en Guyane.

Les raisons sont multiples :

  • Ses œuvres sont pudiques.
  • Les couples ne forment qu’un.
  • Ses sculptures vibrent d’une émotion palpable.

 Les œuvres de Camille Claudel sont pudiques.

Même si la plupart des personnages sont nus, leur posture cachent les détails qui risqueraient de donner un caractère sexuel au rendu global. 

Camille Claudel Elize la valse danseurs sculpture
Esquisse d’ELiZE d’après la sculpture de Camille Claudel “la valse” – sur papier couleur naturelle – format A3

Par exemple, elle laisse brute la partie basse de la sculpture des danseurs de sa sculpture “la valse”. Et la pierre se transforme en un drapé qui vient couvrir les amants à partir du bas du dos. 

Camille Claudel Elize l'abandon sculpture
Esquisse d’ELiZE d’après la sculpture de Camille Claudel “l’abandon” – sur papier couleur naturelle – format A3

L’unité dans les couples

Que ce soit pour “la valse” ou “l’abandon”, les deux corps sont imbriqués les uns dans les autres.

Camille Claudel Elize la valse danseurs sculpture détail
Esquisse d’ELiZE d’après la sculpture de Camille Claudel “la valse” – sur papier couleur naturelle – format A3

Ils ne forment qu’un. Il y a très peu de vide entre les deux personnes. Je n’arrive pas toujours à distinguer moi-même à qui appartiennent certains membres.

Camille Claudel Elize l'abandon sculpture
Esquisse d’ELiZE d’après la sculpture de Camille Claudel “l’abandon” – sur papier blanc – format 40x40cm

Cela confère de la confusion à mes esquisses, mais libère également le trait.

En effet, souvent, quand on dessine un corps, le plus grand danger est de le dessiner tel qu’on s’imagine qu’il est, sans prendre le temps de l’observer. Or, ici, pas le choix, il faut suivre et placer chaque partie du corps pour que l’ensemble devienne compréhensible.

Le résultat n’est pas forcément beau, ni exact, mais c’est un travail d’apprentissage très riche.

Camille Claudel Elize la valse danseurs sculpture
Esquisse d’ELiZE d’après la sculpture de Camille Claudel “la valse” – sur papier couleur naturelle – format A3

Des œuvres vibrantes, riches d’émotions

Les œuvres de Camille Claudel vibrent et transmettent un maximum d’émotions.

Camille Claudel Elize niobide sculpture
Esquisse d’ELiZE d’après la sculpture de Camille Claudel “Niobide blessée” – sur papier blanc – format 40×40 cm

Quel que soit l’angle ou le détail que je choisisse pour observer ses œuvres, je reste fascinée par leur fragilité, leur force, les détails, la justesse, l’équilibre.

Les sculptures sont des œuvres autour desquelles on se déplace, Camille Claudel parvient à n’oublier aucun détail, aucune facette.


Pour retrouver la série d’esquisses que j’avais produite l’an dernier à partir des sculptures de Camille Claudel.

 

Publié le Laisser un commentaire

Zentangle, doodle, mandala : Créer avec un simple crayon

Mandala, zentangle, doodle : ces principes créatifs sont basés sur les traits, et la répétition de motifs.

Certains vous expliqueront en détail comment procéder pour dessiner l’un ou l’autre. Mais là ne semble pas l’essentiel.

L’important est de passer un bon moment, de suivre les règles que l’on veut bien se fixer et de s’affranchir des autres.

 

Créer facilement

La simplicité des matières premières, du papier et un stylo, explique, pour partie, que ces pratiques soient en vogue.

Inutile de maîtriser une technique particulière de dessin : il est facile de s’approprier la méthode pour créer des motifs variés.

zentangle vegetal pousse violet trait crayon elize

Ces méthodes sont largement partagés sur le net, autant des résultats impressionnants que des tutoriels pour débuter.

zentangle fleur bleu trait dessin vegetal bleuComment va ton art aujourd’hui ?

Les petits formats permettent une pratique régulière. Le côté répétitif des motifs autorise un “décrochement”.

Ta main se relie à tes émotions, sans passer par la case cerveau.

zentangle feuille bleu trait dessin vegetal bleu

A partager avec les enfants

Mes filles sont toujours attentives à mes créations. Avec ce genre de dessin, nous apprenons et pratiquons ensemble, pour des résultats vraiment très réussis.

Ma fille aînée est plus motivée par cette pratique, elle apprend, et diffuse auprès de ses camarades la méthode.

Alors, quand te lances-tu ?



Une petite sélection pour continuer sur le sujet :

Publié le Laisser un commentaire

Pause artistique : droit à la non-création

pause artistique

Tu manques d’inspiration? Tu es fatigué.e par ces longues journées à jongler entre le travail, les enfants, les conjoint.e.s, les amis, les loisirs et les réseaux sociaux ?

Pourquoi ne pas rien faire ?

Et si tu ne disais rien sur les réseaux sociaux ?

Oui, aujourd’hui, ne compte pas sur moi pour t’expliquer comment tu peux trouver 5 minutes ou une heure par jour pour créer, quoi qu’il arrive, car la régularité est essentielle pour progresser.

Non, aujourd’hui, je vais t’expliquer pourquoi je fais parfois des pauses dans ma création (artistique ou bloguistique) et ce que ça m’apporte.

pause artistique 3 raisons utiles

En bas de cet article, si tu es arrivé.e ici par erreur, une liste de liens pour ne pas rester les bras croisés une seconde de plus. Continuer la lecture de Pause artistique : droit à la non-création

Publié le Laisser un commentaire

Mes tableaux, ma vie

tableaux elize couleur abstrait comprendre

Un tableau n’est pas qu’une succession d’étapes techniques.

Il est surtout l’aboutissement d’un cheminement personnel vers la création d’une pièce unique.

J’aimerais pouvoir expliquer précisément qu’un tableau s’inspire d’un fait ou d’une expérience précise. Mais cela n’est pas possible, car un tableau s’alimente de toutes mes expériences passées, de ce que j’ai observé ou testé, de ce que je ressens ou vis au moment où je le crée.

A travers un exemple, tentons de voir comment les choses se mettent en place.

Ce qui nourrit la création

Cela va te sembler curieux mais, au moment où je crée un tableau, je n’ai pas conscience de tout ce qui influence mon geste.

Lors de la création, mes actes se connectent à ma sensibilité, sans passer par la case cerveau.

Je ne comprends mes propres tableaux que quelques temps après.

Par exemple, j’ai eu une période pendant laquelle j’ai peint des enfants et des femmes enceintes. C’était ce qui m’inspirait, j’ai réalisé plusieurs esquisses sur ces sujets, et même un petit tableau.

tableau elize pigmentropie

Le temps a passé. J’ai regardé cette série. Et j’ai réalisé que je l’avais peinte alors qu’une amie très chère était enceinte. Elle habite un peu loin, je n’étais pas en contact avec elle au quotidien. Mais je pensais à elle, plus ou moins consciemment. Je n’ai réalisé qu’après coup le lien entre mes créations à ce moment-là et sa grossesse.

J’ai peint depuis d’autres tableaux sur ce même thème, mais ils n’ont pas l’intensité de ceux que j’ai réalisés pendant cette période.

Mes tableaux : mémoire de mes états d’âme

Lorsque nous sommes face à un tableau, des émotions nous traversent, y compris l’indifférence si tel est le cas.

Ces émotions sont propres à chacun, car elles dépendent de notre vécu, de ce que les couleurs, la composition, le thème évoque pour chacun.

Le plus amusant est la différence qu’il peut y avoir entre ce que je ressens personnellement pour mes propres tableaux, et ce que les personnes m’en disent.

Voir un de mes tableaux me transporte “émotionnellement” dans la période au cours de laquelle je l’ai peint. Chaque tableau porte en lui un moment de moi, le lieu, les sensations.

Mes souvenirs à travers quelques exemples

Voici quelques exemples pour montrer qu’une œuvre me parle au-delà de ce qu’elle représente.

  • Les esquisses de nus réalisées en cours de modèle vivant me transportent dans la salle de cours où je les ai réalisés. Paradoxalement, ils m’évoquent le froid de la salle en hiver. Les modèles avaient des petits chauffages soufflant dirigés sur eux, mais pour les élèves, il fallait attendre que la grande pièce se réchauffe. Je retrouve aussi la bonne ambiance, la bienveillance du groupe et du prof.

 

  • Les tableaux des nuages monochromes me rappellent mon arrivée en métropole, après 8 années passées en Martinique. Économie de couleurs et de moyens pour ces tableaux, ils ont été peint alors que j’attendais que le conteneur rempli de toutes les affaires de la famille (dont mon matériel de peinture) traversent l’Atlantique. Je n’ai pas pu attendre, j’ai acheté 3 couleurs (beige, bleu, magenta), un pinceau, et des toiles. Je ne sais pas pourquoi avoir choisi les nuages, mais au final, j’ai ensuite continué la série, ajoutant progressivement des couleurs.

nuages en perspective grand dans la nature rouge météo bleu

 

  • Le tableau peint lors du marché de Bordeaux, en mai 2017 me rappelle mon appréhension de cette situation. Il évoque également l’isolement dans lequel j’ai réussi à me mettre alors que j’étais au milieu de la foule. Parmi les réactions que j’entends régulièrement à son propos, la tristesse est régulièrement citée. Alors que je ne le ressens pas comme cela.

Je pourrais continuer ainsi pour chacun de mes tableaux.

Ils portent tous en eux une histoire, une raison d’être.

Mon regard sur eux dépasse leur représentation, ils me projettent dans le passé, dans l’intime aussi.

Certains tableaux m’évoquent des sentiments personnels, que je n’ai pas envie d’exposer en plein jour. Je sais que le tableau ne me trahit pas : il garde le secret des circonstances qui l’ont vu naître. Par contre, il m’est parfois difficile d’expliquer les fondements d’un tableau car cela entre dans une intimité que je préfère garder pour moi.

Ami.e.s artistes, comment regardez-vous vos tableaux ?

Les vois-tu comme autant de souvenirs et de sentiments personnels ?

Publié le 2 commentaires

Réconciliée avec le rose : comment je peins avec ma couleur détestée

rose couleur genrée

J’ai écrit ici-même que je détestais le rose.

Depuis, les choses ont évolué. Je me suis réconciliée avec cette couleur. Mais comment cela est-il possible ?

Plusieurs faits expliquent mon changement vis-à-vis de la teinte “réservée aux filles“. Continuer la lecture de Réconciliée avec le rose : comment je peins avec ma couleur détestée